Le vent qui souffle en tempête

C'est fou j'avais prévu pleins d'anecdotes à mettre ici. Faut croire que non.
Du moins n'en mettrais-je pas avant un moment. Elle en a décidé autrement. D'ailleurs plus j'y pense depuis des semaines, plus je me dis qu'elle avait prit sa décision depuis longtemps. Parce que là mademoiselle s'amuse.
J'ai du mal à trouver une bonne réconciliation.
Que fais-je ? Vais-je boire un coup dans mon bar préféré ? Dois rentrer chez moi ?
Dans tous les coups mon moral est miné.
Le pire c'est que je m'y attendais, c'était évident. C'est con comme l'amour engendre des mensonges qui nous donnent prétexte à nous lever le matin, comme ça donne la force de supporter le lot de connerie auquel je suis confronté chaque jour.

Je suis pas sûr d'y arriver à présent...
Au moins mes amis vont bien. Voilà ce que je vais faire, leur rendre visite. Un jour par ici, un autre jour par là. Ça me fera peut-être du bien. Qui sait. Je veux dire j'espère.
Reste plus qu'à sortir pour passer à autre choses, tourner la page. Doucement.

Voilà en attendant un super lit Ikea king size, pour rien. Faut pas se leurrer non plus.
M'enfin j'ai toujours de bonnes raisons de me réjouir et d'être heureux. Mais heureux tout seul ça sert à quoi ? Se balader tout seul, c'est sympa, et puis quand on se surprend à vouloir prendre une main qui n'est pas là, le charme est brisé, il ne reste plus qu'a rentrer.

C'est dingue ce que c'est con l'amour, ce que ça rend con. C'est génial quand c'est là et quand ça part, il reste plus qu'a reconstruire. Pierre par Pierre. Recoler les morceaux un par un. Ça tombe bien je suis plutôt bon en couture.
Et puis il reste la demoiselle, je dois y aller doucement. Ne pas confondre, faire attention.

Sur ce, demain ça ira probablement mieux. Et Mercredi sûrement plus.

Et si Adnihilo pouvait éviter de m'asperger de son déodorant à la con, ça me rend malade le Axe.